À l’occasion du 76ᵉ anniversaire de la République populaire de Chine, l’ambassadeur de Chine en RDC, Zhao Bin, a réaffirmé le soutien ferme de Pékin à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo, alors que le pays fait face à l’agression rwandaise via la rébellion de l’AFC/M23.
Élue membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2026-2027, la RDC se prépare à faire entendre sa voix sur la scène internationale. Le diplomate chinois a promis que son pays appuiera Kinshasa dans l’exercice de ce mandat : « Avec nos deux pays travaillant main dans la main, l’ordre international deviendra plus juste et plus rationnel. La Chine soutient fermement la partie congolaise dans ses efforts pour défendre son indépendance, sa souveraineté et sa sécurité », a déclaré Zhao Bin. Il a insisté sur la nécessité de porter conjointement la voix forte du « Sud global« , dans le cadre des quatre grandes initiatives mondiales prônées par Pékin.
Au-delà du soutien diplomatique, l’ambassadeur a dévoilé l’ambition de son pays de renforcer ses liens avec l’Afrique à travers l’Année des échanges humains sino-africains, prévue en 2026. Ce programme inclura : une Conférence sino-africaine sur le dialogue des civilisations, une Conférence sur la réduction de la pauvreté et le développement, ainsi qu’un Concours d’innovation et d’entrepreneuriat pour les jeunes. Objectif : stimuler la créativité, favoriser l’intégration et consolider les relations entre les peuples africains et chinois.
Zhao Bin a conclu son allocution par un appel à bâtir un avenir commun : « Avec le soutien ferme d’amis de tous horizons, la Chine et la RDC, en tant qu’amis épris de paix et partenaires de coopération gagnant-gagnant, créeront un avenir meilleur et contribueront à la construction d’une communauté de destin partagé Chine-Afrique. »
En juin dernier, l’Assemblée générale de l’ONU a élu cinq nouveaux membres non permanents pour 2026-2027 : la RDC et le Libéria (Afrique), le Bahreïn (Asie-Pacifique), la Colombie (Amérique latine) et la Lettonie (Europe de l’Est). Ces pays remplaceront au 1er janvier 2026 l’Algérie, le Guyana, la Corée du Sud, la Sierra Leone et la Slovénie. Ils rejoindront les membres non permanents déjà en poste (Danemark, Grèce, Pakistan, Panama et Somalie), ainsi que les cinq membres permanents (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie).
Bien que dépourvus du droit de veto, les membres non permanents disposent d’une influence réelle : participation aux comités de sanctions, coprésidence de dossiers sensibles et relais des coalitions régionales. Pour la RDC, ce mandat représente une opportunité stratégique de défendre ses intérêts face aux défis sécuritaires, notamment dans l’Est du pays.
La rédaction de b-onetv.cd