La République démocratique du Congo (RDC) a été à l’honneur à l’ONU lors de la session matinale du débat général de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations-Unies. Représentée par sa ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, le pays a exercé la vice-présidence de l’Assemblée générale, un rôle stratégique qui confirme la montée en influence diplomatique de Kinshasa.

Au nom du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Mme Kayikwamba Wagner a présidé la première session du débat général, où elle a dirigé avec rigueur et autorité la prise de parole des différents chefs d’État et de gouvernement. Parmi eux figurait notamment le roi d’Espagne, invité à intervenir devant l’Assemblée. En clôturant la session, la cheffe de la diplomatie congolaise a adressé des remerciements aux participants, tout en rappelant l’engagement de la RDC à jouer un rôle constructif sur la scène internationale, dans le respect des principes de paix, de multilatéralisme et de coopération entre nations.
Pendant ce temps, le Président Félix Tshisekedi était mobilisé sur un autre front : il a pris part à une réunion de haut niveau du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), consacrée aux crises qui secouent le continent. Cette simultanéité illustre la densité de l’agenda diplomatique congolais à New York et le positionnement croissant du pays dans les forums multilatéraux.
Le fait que la RDC assure la vice-présidence de l’Assemblée générale des Nations unies revêt une portée symbolique et politique majeure. Ce rôle, attribué en rotation régionale, témoigne de la confiance accordée à Kinshasa et de la reconnaissance de son engagement en faveur du multilatéralisme. Pour la diplomatie congolaise, c’est également une opportunité de : renforcer sa visibilité internationale ; défendre les priorités nationales, notamment la sécurité et la stabilité de la région des Grands Lacs ; et participer activement à la construction d’un ordre mondial plus équitable.

Ces dernières années, la RDC multiplie les initiatives diplomatiques, que ce soit dans la défense de sa souveraineté face aux agressions extérieures, dans son plaidoyer pour la reconnaissance du génocide congolais, ou encore dans son engagement pour les réformes du système multilatéral. L’exercice de la vice-présidence de l’Assemblée générale s’inscrit ainsi dans une stratégie plus large : faire entendre la voix du Congo au cœur des grandes instances internationales et s’affirmer comme un acteur clé du Sud global.
La rédaction de b-onetv.cd