Lomé sera le théâtre d’un rendez-vous décisif pour la République démocratique du Congo, ce vendredi 10 octobre, lors de la 9ᵉ journée des éliminatoires africaines du Mondial 2026. Les Léopards affrontent le Togo avec un seul objectif : gagner pour rester en vie dans la course à la qualification.
Deuxième du groupe B avec 16 points, la RDC garde encore l’espoir d’un retour historique sur la scène mondiale, cinquante-deux ans après sa dernière participation, en 1974, sous le nom du Zaïre. Les hommes de Sébastien Desabre accusent cependant deux points de retard sur le Sénégal (18 points), solide leader avant cette avant-dernière journée.
Le dernier revers face à ces mêmes Sénégalais (2-3 à Kinshasa) a laissé un goût amer : les Congolais menaient 2-0 avant de s’écrouler en seconde période. Cette défaite rend désormais la victoire obligatoire à Lomé. Le Sénégal jouant une heure plus tôt contre le Soudan du Sud, la RDC saura déjà ce qu’il lui faut pour maintenir la pression en haut du tableau.
Pour le Togo, la donne est toute autre. Avec 7 points en 8 matches, les Éperviers n’ont plus aucune chance de qualification. Pourtant, les hommes de Paulo Duarte entendent jouer les trouble-fêtes devant leur public. À l’aller, ils s’étaient inclinés 1-0 à Kinshasa — un scénario qu’ils espèrent inverser.
Sur le plan continental, la bataille pour les meilleures deuxièmes places reste acharnée. Après la victoire de l’Ouganda et la défaite de la Namibie ce jeudi 9 octobre, la RDC occupe la sixième position dans ce classement intermédiaire. Une victoire face au Togo pourrait la propulser dans le top 4, relançant ainsi son rêve de qualification.
Chancel Mbemba et ses coéquipiers abordent donc cette rencontre avec une pression maximale. Entre espoir, fierté et devoir national, les Léopards savent qu’ils n’ont plus le droit à l’erreur. Une contre-performance compromettrait sérieusement leurs ambitions, dans un groupe où chaque point comptera jusqu’au bout. À Lomé, les Léopards jouent bien plus qu’un simple match : ils jouent leur avenir mondial.
Junior Kulele