L’archivage des documents issus des travaux parlementaires, accumulés depuis les années 1960, représente aujourd’hui un défi majeur pour le bureau de l’Assemblée nationale. Encombrement des locaux, vétusté des supports, risques de disparition et difficultés d’accès : autant de contraintes qui ont conduit les autorités à privilégier la numérisation comme solution durable pour moderniser le système d’archivage.

Le gouvernement congolais, à travers le ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et de la communication, José Mpanda, avec l’appui de la Banque mondiale, affiche sa volonté de concrétiser trois axes prioritaires : la digitalisation, la numérisation et la connectivité du Parlement congolais.
Pour Jacques Djoli, rapporteur de l’Assemblée nationale, ce projet revêt une importance stratégique, tant pour les députés que pour le grand public. Il s’inscrit dans une dynamique de transparence et d’accessibilité des travaux parlementaires. « Ce projet offrira un réel avantage en matière d’accès et de connectivité des députés aux travaux parlementaires, mais aussi pour le public. Le Palais du peuple appartient au peuple, qui doit être informé à tout moment de ce qui s’y fait, grâce à la numérisation et aux applications digitales de l’Assemblée nationale », a-t-il souligné.

À terme, cette initiative de numérisation pourrait être étendue à d’autres institutions publiques du pays, avec pour objectif de désencombrer les administrations et de faciliter l’accès aux archives nationales.
C.I.M


