Un drame insoutenable a frappé la commune de Mont-Ngafula dans la nuit de dimanche à lundi. Au quartier Télécom, une femme enceinte et ses trois enfants ont péri dans les flammes d’un incendie qui a réduit leur maison en cendres, plongeant tout le voisinage dans l’horreur et la consternation.
Selon les témoignages recueillis sur place, la victime, vendeuse de carburant à la sauvette – communément appelée « Kadhafi » – conservait sa marchandise à domicile. Ce stock inflammable, devenu une bombe à retardement, aurait alimenté l’incendie qui s’est propagé à une vitesse fulgurante, piégeant la famille entière à l’intérieur.
Malgré les cris de détresse et les tentatives désespérées des jeunes du quartier et de la police locale, personne n’a pu briser le mur de flammes pour arracher à la mort la mère et ses enfants. Leurs vies se sont consumées en quelques minutes sous les yeux impuissants des habitants.
À l’aube, il ne restait plus que des ruines fumantes et des larmes. Les corps calcinés ont été évacués par les autorités municipales pour une mise en terre immédiate. Le silence pesant dans les ruelles de Mont-Ngafula témoignait de l’ampleur du choc : une mère, un futur enfant à naître et trois innocents partis dans les flammes de la misère.
Face à ce drame, le Bourgmestre de Mont-Ngafula a instruit la police communale de prendre des mesures urgentes pour prévenir de nouvelles tragédies liées au stockage domestique de produits inflammables. Mais pour les voisins, rien ne pourra effacer la douleur et l’angoisse laissées par cette nuit cauchemardesque.
C.I.M