Washington, Maison-Blanche. Devant un parterre de dirigeants européens inquiets par l’impasse du conflit russo-ukrainien, Donald Trump a surpris son auditoire en évoquant… la République démocratique du Congo.
Alors qu’on lui demandait de s’impliquer pour imposer un cessez-le-feu entre Moscou et Kiev, le président américain a déplacé le débat vers l’Afrique centrale. Pour lui, la guerre en RDC est « déjà terminée ». Un constat audacieux, qui s’appuie sur sa conviction qu’un accord historique de paix entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame, négocié à Washington, changera la donne.
Dans la vision trumpienne, la paix ne sera pas qu’un papier signé, mais un rapport de force imposé. Derrière ce discours se profile un objectif unique : ouvrir la voie à un partenariat inédit, le Deal Minerais–Sécurité RDC–USA.
Cette alliance, mélange d’intérêts économiques et de garanties militaires, pourrait non seulement stabiliser l’Est congolais, mais aussi rebattre les cartes de l’équilibre mondial.
L’image est saisissante : dans les coulisses des négociations des grandes puissances, le sort d’un conflit africain réglé d’un trait, et un président américain qui se rêve en arbitre d’une RDC en flammes. Une séquence digne d’Hollywood, où la diplomatie et les ressources stratégiques se mêlent aux calculs géopolitiques.