Le gouvernement congolais vient de réaffirmer sa volonté de moderniser le parc automobile national et d’améliorer la sécurité routière. Une réforme est en cours au ministère des Transports et Voies de communication, inscrite dans le cadre du plan national de sécurité routière actuellement en élaboration.
À Kinshasa comme dans plusieurs grandes villes du pays, la circulation est devenue un véritable casse-tête. Entre embouteillages interminables et véhicules vétustes, la situation met en danger la vie des usagers et accentue la pollution. Selon les autorités, une grande partie des accidents de la route est liée à des voitures techniquement défaillantes.
Depuis 2017, l’importation des véhicules d’occasion est encadrée par un décret gouvernemental. Celui-ci impose que toute voiture entrant sur le territoire congolais : soit âgée de moins de 20 ans, présente un état technique satisfaisant, dispose d’une certification délivrée dans son pays d’origine par un centre de contrôle agréé. Cependant, le non-respect de ces dispositions, combiné à l’absence d’un suivi rigoureux, a permis à de nombreux véhicules hors d’usage de continuer à circuler.
La nouvelle dynamique initiée par le ministère vise non seulement à renforcer les contrôles, mais aussi à encourager l’importation de véhicules plus récents et plus respectueux de l’environnement. Cette orientation répond à une double urgence : réduire les embouteillages monstres qui paralysent Kinshasa et améliorer la sécurité des routes congolaises.
Si cette réforme est appliquée avec fermeté, elle devrait progressivement assainir le parc automobile national. Les autorités espèrent ainsi désengorger les principales artères de la capitale et protéger davantage les usagers de la route. Avec cette mesure, la RDC s’inscrit dans une logique de modernisation et de prévention, où la mobilité urbaine et la sécurité des citoyens deviennent des priorités nationales.
La rédaction de b-onetv.cd


