Du haut de la tribune à Genève en Suisse où il a pris la parole dans le cadre de la 52e session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, segment haut niveau, Félix Tshisekedi est revenu sur l’insécurité dans l’Est de la RDC et le soutien dont bénéficie le M23 du Rwanda. « Il n’y a de pire ennemie des droits de l’Homme et des libertés fondamentales que la guerre. Il est illusoire de prétendre protéger et promouvoir les droits de l’Homme ainsi que les libertés fondamentales dans un contexte de guerre qui exacerbent les tensions internes et affaiblit l’État, » a laissé entendre Félix Tshisekedi, devant les participants à la session.

Pour lui, « il est impérieux de mettre fin aux aventures guerrières du Rwanda dans l’Est de la RDC pour créer les conditions objectives de réalisation des actions en faveur de ces valeurs universelles pour lesquelles de tous les temps dans le monde les Peuples se sont battus jusqu’au sacrifice suprême. On ne peut pas prétendre défendre l’exercice des droits de l’Homme et des libertés fondamentales en RDC tout en laissant progresser l’agression de ce pays par le Rwanda et les massacres de ses populations par des groupes armés terroristes.»
Félix Tshisekedi a réitéré sa demande consistant à sanctionner les auteurs des atrocités dans la partie orientale de la RDC. « la République Démocratique du Congo attend de ses partenaires bilatéraux et multilatéraux l’appui à ses efforts pour restaurer l’autorité de l’État sur l’ensemble de son territoire national et réformer profondément son appareil judiciaire tant dans ses structures qu’en ce qui concerne ses animateurs. » a dit Félix Tshisekedi, qui a aussi exigé la mise en application de la feuille de route de Luanda, qui a concilié les mécanisme de paix de Luanda et de Nairobi.
Emille Kayomba