A New York pour prendre part à la 77e session de l’Assemblée générale de l’organisation des Nations unies, notamment à la séance des discours des Chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’ONU, Félix Tshisekedi Président de la RDC et le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres ont eu un tête-à-tête sur place.
Bien que le contenu de ces échanges qui se sont tenus dans le bureau de Guterres n’étant pas dévoilés, mais l’on sait que cette rencontre intervient au lendemain d’une déclaration de M. Gutteres sur la faiblesse et l’incapacité de la MONUSCO à faire face aux rebelles du M23 soutenus par le Rwanda. Une déclaration qui n’a pas manqué à susciter moultes réactions dans l’opinion nationale, encore que le pays sort fraîchement des tensions entre les populations civiles et les casques bleus au mois de juillet dernier, causant plus de 30 morts.
Selon les sources de la présidence, l’on croit savoir que les deux personnalités ont abordé cette question d’autant plus que dans son allocution d’ouverture, le Secrétaire général de l’ONU a indiqué que la situation sécuritaire à l’Est de la République Démocratique du Congo fait partie des principaux défis de paix à travers le monde. « Les risques pour la paix et la sécurité mondiales sont immenses », a-t-il dit avant d’évoquer qu’« en République Démocratique du Congo, les groupes armés de l’Est terrorisent les civils et activent les tensions régionales ».
Au delà de tout, il faut aussi noter que la RDC et la MONUSCO ont un plan de rapatriement des casques bleus du territoire congolais horizon 2024. Lequel plan les autorités congolaises veulent raccourcir.
Emille Kayomba