Le feuilleton Jean-Marc Kabund a Kabund continue de susciter des rebondissements avec des réactions et actions judiciaires et administratives, venant de son ancien parti l’UDPS, l’Assemblée nationale, la commune de Limeté (Dossier stade Wayawaya), la Cour de cassation, mais aussi une perquisition de la police dans sa résidence. Piqué au vif, son parti politique Alliance pour le changement dénonce dans une mise au point rendu public ce samedi 23 juillet. Un acharnement contre son président.
Toute accusation portée contre Jean-Marc Kabund, comme lui-même l’a fait dans ses sorties médiatiques, a été balayée d’un revers de la main par le collège des fondateurs du parti, en apportant des éléments contraires. Tenez pour illustration, concernant la perquisition de la police dans sa résidence pour récupérer un véhicule de l’Assemblée nationale, l’Alliance pour le changement (ACh) a laissé entendre que son président a déjà rendu tous les véhicules de fonction. Concernant le réquisitoire de la Cour de cassation, l’ACCH parle d’une « intimidation politiquement motivée ».
A côté de l’acharnement, le camp Kabund a dénoncé aussi ce qu’il qualifie de dérive dictatoriale et d’instrumentalisation des institutions du pays contre son leader. Ainsi il a menacé de saisir les instances africaines. « tout en luttant farouchement contre la criminalisation des débats démocratique, l’Alliance pour le changement se réserve le droit de saisir désormais la Commission africaine de droits de l’homme et des peuples ainsi que le Comité de droit de l’homme des nations Unies à Genève pour ce faire, » peut on lire dans ce document de mise au point. Il faut dire que l’étau se resserre de plus en plus sur l’élu de Mont Amba, juste après son point de presse du 18 juillet, se déclarant désormais opposant au régime Félix Tshisekedi.
Emille Kayomba