Le Président de la République Félix Tshisekedi a profité de son intervention à l’édition 2022 de Africa Summit de Financial Times ce mardi 18 octobre 2022 au Royaume-Uni comme orateur principal, pour lancer des messages forts aux mondes politiques et des affaires réunis dans ce forum Londonien.
Avec des chiffres à l’appui, le Chef de l’Etat a égrené les potentialités que regorge le pays. « je m’en vais uniquement rappeler les enquêtes Bloomberg réalisées en 2021, qui ont clairement mis en évidence qu’installer une usine traitant 10 000 tonnes de minerais par an (cobalt, lithium, manganèse, nickel et cuivre) coûterait 117 millions de dollars américains aux États-Unis d’Amérique, 112 millions de dollars américains en Chine, 65 millions de dollars américains en Pologne et seulement 39 millions de dollars américains en République Démocratique du Congo, » pour dire investir au Congo coûte moins cher qu’ailleurs notamment ces trois pays cités.
C’était aussi l’occasion pour Félix Tshisekedi de revenir sur les causes de la guerre d’agression qu’impose le Rwanda via les terroristes du M23 à la RDC. La question de la préservation de l’environnement, le climat des affaires, les possibilités d’investissement, les opportunités offertes dans l’économie verte, façon pour lui, de donner des réponses appropriées à la thématique retenue dans ce sommet. Il a interpellé une fois de plus la Communauté internationale qui tarde à peser de son poids pour régler cette crise sécuritaire héritée de l’accueil sur le sol congolais, des réfugiés rwandais qui avaient fui la guerre chez eux, avec comme conséquence néfaste plus de 6 millions de morts côté congolais à ce jour.
Quant à la question d’appels d’offres d’attribution des blocs pétroliers et gaziers qui ne met pas d’accord plusieurs sensibilités à l’international, Félix Tshisekedi a réitéré l’engagement du Congo- Kinshasa à assumer son rôle de pays solution au réchauffement climatique. Il a toutefois rappelé la nécessité pour les congolais de bénéficier de ses ressources pétrolières, comme c’est le cas notamment au Gabon et en Norvège.
Emille Kayomba