C’est d’un ton ferme que Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a pris la parole du haut de la tribune des Nations-Unies, pour donner l’avis de la RDC son pays sur les défis majeurs auxquels l’humanité fait fasse. La sécurité, le climat, la relance de l’économie après le COVID 19, le Chef de l’État a eu des mots justes pour réaffirmer l’engagement des millions de congolais de s’autodéterminer sur tous ces sujets. Il a appelé à la coopération et à la solidarité entre les Etats, condamnant l’indifférence, l’immobilisme sur l’extension des foyers de tension dans le monde, en Afrique et principalement en RDC son pays.
Félix TSHISEKEDI a rappelé à la communauté internationale que la RDC est victime du terrorisme d’État et de l’insécurité créée par ses voisins envieux, le Rwanda en tête. En dépit des efforts internes et de la présence des casques bleus, le Président de la République a indiqué que les accords signés et tous les mécanismes mis en place n’ont pas résolu le problème de paix dans les provinces de l’ITURI et les deux Kivu. Félix TSHISEKEDI a dénoncé l’implication indiscutable du Rwanda documentée par les experts des Nations-Unies. Il a ainsi invité le Conseil de Sécurité des Nations-Unies à capitaliser les conclusions des enquêtes de ses experts pour mettre fin aux suspicions.
Le Chef de l’État à balayé de la revers de la main l’alibi des autorités du Rwanda selon laquelle des officiels congolais collaboreraient avec les rebelles rwandais des FDLR, sans fournir la moindre preuve. Il a exigé le retrait immédiat et sans condition du M23, la cessation du soutien rwandais à ces terroristes et la facilitation du retour de déplacés. Invitant les Nations-Unies à multiplier les pressions sur le Rwanda, Félix TSHISEKEDI a appelé à l’appui au processus de Nairobi.
La coopération entre la RDC et l’ONU est un autre point sur lequel le Président de la République a insisté. Il a clairement exprimé le voeu de la réévaluation de la MONUSCO, mieux un plan de retrait progressif d’une mission de plus de 20 ans.
Félix TSHISEKEDI s’est dit contre les obstacles à l’acquisition des matériels de guère imposée par l’ONU pour faciliter aux forces de défenses de la RDC de s’équiper. Il a rappelé la détermination de l’ensemble du peuple à imposer la paix pour permettre une meilleure exploitation des ressources utiles à la résolution des défis auxquels l’humanité est confrontée. Il s’agit des minerais stratégique et essentiel à la transition énergétique pour lesquels, notamment la RDC et la Zambie ont déjà signé un accord pour la création d’une chaine de valeur dans la fabrication des batteries électriques.
Au sujet des défis climatiques, Félix TSHISEKEDI a rassuré les organisations de protection de l’environnement que l’exploitation des 27 blocs pétroliers et de 3 blocs gaziers a été minutieusement étudiée et ne va pas impacter négativement l’environnement.
Il a demandé aux pays pollueurs à concrétiser leur promesse de session de droits de tirage spéciaux aux moins nantis, pour aider l’exploitation responsable des écosystèmes utiles à la réduction des émissions des gaz à effet de serre et à la stabilité du climat.
Il a appelé à la solidarité et à la justice internationale pour soutenir les pays pauvres en vue de réduire la faim, les maladies endémiques, l’impact de la crise russo-ukrainienne sur les économies pauvres.
Quelques heures avant ce discours public, Félix TSHISEKEDI a eu un face à face avec le Secrétaire Général de l’ONU, rencontre au terme de laquelle rien n’a filtré.
Constantin NTAMBWE