Dans un point de presse tenu ce jeudi 02 mars 2023 dans la journée, le président de l’ECIDE et coordonnateur de Lamuka Martin Fayulu est revenu sur la question de l’agression rwandaise dans l’Est de la République démocratique du Congo, avec sa cohorte de conséquences qui presente une menace pour le processus électoral en cours.

Pour l’opposant congolais, il est clair que le Président Félix Tshisekedi est en complicité avec Paul Kagame dans l’insécurité qui sévit dans l’Est du pays pour plusieurs fins, notamment le glissements du calendrier électoral des scrutins qui pointent à l’horizon. « Manifestement, c’est une affaire entre deux partenaires, Messieurs Tshisekedi et Kagame. C’est ici que l’interrogation du professeur Paul Mahindo trouve tout son sens : « Et si Kagame venait à la rescousse de Tshisekedi? » Cette thèse soutient, en effet, que l’un des stratagèmes de Messieurs Kagame et Tshisekedi serait de brandir l’impossibilité d’organiser l’enrôlement des électeurs dans les territoires sous occupation du M23/RDF comme motif de glissement du mandat constitutionnel. Nous ne l’accepterons jamais! » a laissé entendre Martin Fayulu.


Ainsi, il appelle à une marche qu’il organise le 11 mars prochain, visant à « Dénoncer et condamner l’agression dont notre pays est victime; Dénoncer et condamner la complicité et l’incompétence du pouvoir en place dans la conduite de la guerre contre l’agression rwandaise; Exiger le retrait immédiat des troupes de l’EAC de notre pays; Demander aux Nations-Unies et à l’Union Africaine d’éloigner les éléments des FDLR de notre pays, » a-t-il déclaré devant la presse.
Du côté des institutions publiques de la RDC, il y a aucune ambiguïté, on ne jure par la tenue des élections à la date publiée par la CENI, et que tout est mise en oeuvre pour cette fin.
Emille Kayomba