La situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo continue de se détériorer alors que l’invasion rwandaise engendre des violations massives des droits humains. Lors du dernier Conseil des ministres, le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a présenté un rapport accablant sur les conséquences de cette agression étrangère.
Les données recueillies par les autorités congolaises dressent un tableau sombre de la situation dans les zones sous occupation : 73 cas d’assassinats et d’exécutions sommaires recensés ; Plus de 112 cas de torture corporelle documentés ; Disparitions et recrutements forcés de jeunes, y compris des enfants ; Violences sexuelles et mise en place d’une administration parallèle. Ces chiffres, qui ne cessent de s’alourdir, illustrent l’ampleur des atrocités commises dans les territoires sous contrôle des forces étrangères et de leurs supplétifs locaux.
Les actes de barbarie perpétrés dans ces zones constituent une violation manifeste du droit international humanitaire. Les exécutions sommaires et la torture infligées aux civils traduisent une volonté de semer la terreur et d’instaurer un climat de peur dans les régions occupées. Par ailleurs, le recrutement forcé de jeunes, y compris d’enfants, témoigne d’un mépris total des conventions internationales sur les droits de l’enfant.
Face à cette situation critique, le gouvernement congolais intensifie ses efforts diplomatiques et militaires pour mettre fin à cette agression. Le rapport présenté par Jacquemain Shabani vise à mobiliser la communauté internationale afin que des sanctions fermes soient prises contre les responsables de ces exactions. Le Conseil de sécurité des Nations-Unies et d’autres organisations de défense des droits humains sont appelés à prendre position et à œuvrer pour le retour de la paix et la protection des populations civiles.
Alors que la RDC subit une nouvelle escalade de violences, il devient impératif que la communauté internationale prenne ses responsabilités. L’impunité ne doit plus être la norme, et les auteurs de ces crimes doivent répondre de leurs actes devant la justice internationale. L’heure est à l’action, et la RDC entend user de tous les moyens diplomatiques et légaux pour mettre fin à cette invasion et restaurer son intégrité territoriale.
La rédaction de b-onetv.cd