Alors que la République démocratique du Congo est en pleine vente de ses 27 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers, la Banque Mondiale se dit disposée à accompagner les efforts du gouvernement pour l’amélioration des conditions des vies de population, mais cela dans le strict respect de l’environnement. Ces mots sont du Directeur des opérations de la Banque Mondiale en RDC, au Burundi, en l’Angola et au Sao Tomé-et-principe, Albert Zeufack au sortir de l’audience lui accordée à la cité de l’Union Africaine par le président de la République Félix Tshisekedi ce vendredi 29 juillet.
Au cœur de leurs discussions, il y avait aussi la question de la nécessité d’accélérer plusieurs réformes initiées par le Chef de l’Etat congolais. Ce fonctionnaire de la Banque Mondiale se dit rassurer de la volonté de la RDC de protéger l’environnement dans ses efforts de développement pour la population congolaise. Il a indiqué en outre que cette institution financière internationale est heureuse d’accompagner le Congo-Kinshasa pour son développement durable.
« Nous avons discuté de la nécessité d’accélérer les réformes que le président de la République a initiées. Accélérer et approfondir ces réformes pour s’assurer qu’on ait une croissance forte, une croissance soutenable, mais aussi une croissance qui s’accompagne par l’amélioration des conditions des vies des populations. La Banque Mondiale travaille aux côtés des pays pour un développement pour générer la croissance, créer des emplois pour les populations. Nous soutenons toute activité qui peut générer des emplois, améliorer les conditions des vies de population sur le strict respect de l’environnement.» a déclaré Albert Zeufack.
A la crainte exprimée par les organisations internationales sur la protection de l’environnement dans l’exploitation du pétrole à grande échelle que le gouvernement souhaite, le Président de la République les a rassuré au cours de la cérémonie du lancement de la vente aux enchères des blocs pétroliers et gaziers. Il a indiqué dans son mot que l’environnement et les populations autochtones seront préservés.
Emille Kayomba