Une Commission spéciale et temporaire, instituée suite à une motion du député national Paulin Odia, pour scruter les raisons des absentéismes de certains députés nationaux et de les sanctionner, afin de procéder, purement et simplement, à leurs invalidations.
A l’issue des travaux de cette Commission spéciale et temporaire, on est vite passé à l’action pour se prononcer, dans une plénière, sur base d’un rapport ad hoc, à la publication de ladite liste, laquelle reprenait 5 noms de députés nationaux incriminés dans, ce qu’il faut bien qualifier, de rocambolesque affaire au niveau de la seconde institution de l’Etat Congolais, l’Assemblée nationale.
Dans cette liste, figure 3 députés issus de l’ancienne majorité FCC, de l’ancien Président de la République, Joseph Kabila Kabange : il s’agit d’Henri Mova Sakani, de Marie-Ange Mushobekwa et de Papy Niango.
En ce qui concerne la totalité de la liste, il faut ajouter aux trois précités, les noms de : Adolphe Muzito, ancien Premier Ministre sous Joseph Kabila, et actuellement, leader dans la plate-forme Lamuka, et le député Luc Mulimbalimba.
Après le prononcé de toutes ces invalidations, le FCC, sous la Direction de Raymond Tshibanda, ancien ministre des affaires étrangères sous Kabila, a convoqué une réunion de crise, pour annoncer que leur organisation va entreprendre toutes les démarches légales et possibles, afin de défendre leurs députés nationaux, injustement invalidés, et de plus, en violation du règlement intérieur de l’Assemblée nationale et de la Constitution de la République démocratique du Congo.
Le combat promet d’être gargantuesque, mais les esprits des congolais, sont, en ces moments, tournés vers les affrontements entre leur armée, les FARDC et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda.
Pascal Hamici