Alors qu’il tenait son meeting populaire à Kananga dans le Kasaï Central, Martin Fayulu ne s’est pas empêché de parler de la question qui taraude les esprits dans l’opposition actuellement, celle du choix d’un candidat commun pour faire face à Félix Tshisekedi. « Je ne me suis pas proposé candidat de l’opposition, je suis candidat, c’est au peuple de choisir (…). Le leader peut se proclamer leader mais que dit le peuple et nous allons prendre le choix du peuple », a-t-il dit.
Pour celui qui se considère président élu à la présidentielle de 2018, « Il y a des gens qui se reconnaissent comme des vrais candidats de ce que vous appelez opposition. Nous, nous sommes des résistants. On a résisté à l’usurpation du pouvoir par Félix Tshisekedi. Le pouvoir qui lui avait été donné par Monsieur Kabila… Si le peuple choisit un candidat pour nous, il faut l’écouter. Si le peuple nous demande de nous mettre ensemble pour désigner un seul candidat, nous allons écouter le peuple » a dit en sus Fayulu.
Pendant ce temps, à en croire le média Jeune Afrique, il serait prévu en début de la semaine du 13 novembre, sous l’égide d’une ONG sud-africaine, la In Transformation Initiative (ITI) un « dialogue préparatoire » dans le cadre de la préparation des prochaines élections. Selon les termes proposés par l’ONG aux participants, les discussions permettront d’explorer les possibilités de collaboration entre l’opposition. Cela peut impliquer, entre autres, la possibilité d’avoir à la fois un candidat commun et une plate-forme électorale commune précise la proposition de l’ITI. Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga, Denis Mukwege et Matata Ponyo Mapon, sont parmi les candidats qui sont attendus pours ses assises.
Emille Kayomba