La question de l’insécurité dans la province de Mai-ndombe reste préoccupante. La gouverneure Rita Bota qui a été reçue ce jeudi par le Vice-premier Ministre en charge de l’intérieur Peter Kazadi, a plaidé pour plus d’implication du gouvernement central pour mettre fin à quelques poches d’insécurité qui s’observe dans la province. C’est autour de ces questions liées à l’insécurité que les échanges entre les deux personnalités ont tourné.

Face à tous ces problèmes présentés par Rita Bola, le patron de l’Intérieur a, quant à lui, réitéré sa détermination à faire en sorte que les affrontements entre les communautés locales n’existent plus dans cette partie du pays. « On a été reçus par le Vice-premier, Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires pour la question qui concerne notre province, qui est la province du Maï-Ndombe. Nous avons déploré qu’il y avait encore quelques petites tractations ou des désordres quelque part, dans quelques villages, et il nous a promis de rétablir la paix. Il y avait déjà une mission qui était en train de partir, et après cette mission il y aura un forum qui va réunir toutes les parties, afin de décanter la situation », a-t-elle indiqué.

Pendant que le gouvernement provincial est à la recherche de la sécurité de la province de Mai-ndombe, il faut rappeler que ce lundi dernier, le tribunal militaire de garnison de Bandundu a condamné quinze assaillants, auteurs des actes de « terrorisme et participation à des mouvements insurrectionnels dans l’espace Bandundu ». Ils sont accusés d’avoir décapité et incinéré les corps de plusieurs personnes dont des militaires, dans le conflit qui oppose les peuples Teke et Yaka dans le territoire de Kwamouth dans la province du Maï-Ndombe. En outre, ces inculpés sont contraints de payer 12 000 $ à chacune de 13 parties civiles.
Emille Kayomba