17 mai 1997, 17 mai 2023, plus de deux décennies depuis que l’Alliance des Forces Democratiques de libération ( AFDL) prenait le pouvoir en République démocratique du Congo (RDC), avec comme Président, Laurent Desiré Kabila, mettant ainsi fin aux 32 années de règne du Maréchal Mobutu. Retour sur cette date historique célébrée alors journée chômée, payée et dédiée à la libération du pays, qui aujourd’hui est célébrée comme journée de la révolution et du soldat congolais.
26 ans déjà depuis que l’alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) avait pris le pouvoir à Kinshasa après 7 mois de guerre dans la partie Est de la RDC. A la base de ce mouvement, il y avait une volonté des pays voisins de la RDC, dans sa partie orientale notamment le Rwanda et l’Ouganda, de se débarrasser des réfugiés hutus se trouvant le long de la frontière congolaise grâce à l’opération Turquoise, constituant une menace politique.
Pour ces pays, le Régime Mobutu était visiblement un obstacle. Conduite par Mzee Laurent Désiré Kabila, avec l’appuie des Rwanda et de l’Ouganda, l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo a réussi à atteindre Kinshasa, après la prise de plusieurs ville notamment Kisangani, accueilli avec pompe par des des zaïrois qui espéraient un changement. Ceci, malgré des négociations menées par l’Afrique du Sud entre Kabila et Mobutu a bord d’un navire, sous la médiation de Nelson Mandela avec la communauté internationale.
Le 16 mai celui qu’on appellait le Roi du Zaïre était contraint de jeter l’éponge, bien que malade, pour enfin se rendre à Gbadolite et puis au Maroc, où il mourra quelques mois après. Ce qui est aussi vrai, est que l’homme de Kawele était abandonné par ses alliés occidentaux qui voyaient en lui un rempart contre le communisme dans la région. Et c’est le 17 mai 2019, sous le règne de Félix Tshisekedi, que la date du 17 mai, qui était célébrée comme fête de la Libération du Congo en référence à l’entrée de l’AFDL, sera désormais célèbrée comme fête de la révolution et des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, conformément à un communiqué du Ministre de travail, emploi et prévoyance sociale.
Emille Kayomba