Lors d’une récente déclaration, le président français Emmanuel Macron a pris fermement position en faveur de la souveraineté de la République Démocratique du Congo (RDC), alors que le pays fait face à une crise sécuritaire majeure dans sa partie orientale. « Je suis pour la souveraineté et l’intégrité territoriale partout », a affirmé le chef de l’État français, dénonçant l’indignation sélective de la communauté internationale.
« On ne peut pas dire que, quand il s’agit de l’Ukraine, on a un problème avec les frontières internationales, et que, quand il s’agit de la RDC, on accepte que des étrangers, les voisins, viennent mettre la main sur des ressources », a poursuivi Emmanuel Macron, en référence implicite aux accusations portées contre le Rwanda, soupçonné de soutenir les rebelles du M23 opérant dans l’Est congolais.
Le président français a souligné que « l’intégrité territoriale et la souveraineté des Congolais doivent être respectées », et appelé à un traitement politique des tensions ethniques qui attisent le conflit dans la région. Il a insisté sur la nécessité d’une approche diplomatique et inclusive, dans le respect du droit international et des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Cette déclaration intervient dans un contexte où la RDC a récemment engagé une procédure judiciaire contre le Rwanda devant la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples pour des actes d’agression, de pillage et de massacre. Sur le terrain, les combats entre l’armée congolaise et les groupes armés persistent, notamment dans le Nord-Kivu, provoquant des déplacements massifs de populations civiles.
Par cette prise de position, Emmanuel Macron entend réaffirmer l’attachement de la France aux principes fondamentaux du droit international, tout en appelant à une mobilisation internationale cohérente pour la paix en Afrique centrale.
Junior Kulele