Dans une perspective de recherche de solutions durables dans le conflit opposant les communautés Teke et Yaka à Kwamouth dans la province du Mai-Ndombe, le Président de la République Félix Tshisekedi a mis ensemble sur une table les chefs traditionnels de deux communautés. Avec le mandat du Président de la République, dans la recherche de la paix, Fabrice Mini Kongo Kavabioko Zombi, chef traditionnel Suku, a servi de médiateur dans ce conflit. Pour lui, il y a une main noire derrière ce déchirement qui a causé plusieurs dégâts humains et matériels entre Teke et Yaka, deux tribus qui vivent depuis longtemps ensemble.
Le chef traditionnel Suku a interpellé la classe politique, notamment les députés, à ne pas s’ériger en tireurs de ficelles pour attiser davantage le feu sur un conflit qui a déjà occasionné beaucoup de conséquences.
Auprès du Chef de l’Etat, ces chefs traditionnels ont été aussi accompagnés par la Ministre près du Chef de l’Etat Nana Manwanina. Elle a fait savoir que des avancées pour la résolution de ce conflit sont très significatives. En attendant, tous ces chefs traditionnels ont été sommés de rester à Kinshasa jusqu’à ce qu’ils se mettent totalement d’accord avec la bénédiction du Président de la République.
Ces efforts de rassembler les chefs des communautés viennent après la mission gouvernementale qui s’est rendue à Kwamouth pour faire un état de lieu, avant qu’elle ne se rende à Kwango pour rencontrer la communauté Yaka.
Sur place, bien qu’un apparent climat d’accalmie s’observe, la paix totale est difficile à être retrouvée. Pas plus tard que ce jeudi et vendredi derniers, 4 morts ont été signalés dans les villages de Béthanie et Boku, juste dans la foulée du départ du chef mini Kongo envoyé en mission a Mai-Ndombe.
Emille Kayomba