Dans sa prise de parole au cours de la réunion du conseil de sécurité sur la région des Grands Lacs de ce mercredi 26 octobre, le représentant des Etats Unis d’Amérique aux Nations Unies Robert Wood est revenu sur la situation sécuritaire dans la région mais aussi dans la partie orientale de la RDC qui subit des grave violences des populations civiles par des groupes armés.
Pour ce faire, Robert Wood a laissé entendre que « cette violence est inacceptable et les États-Unis appellent les groupes armés à cesser leurs attaques contre les populations les plus vulnérables de la RDC. Nous appelons également les acteurs étatiques à cesser leur soutien à ces groupes, y compris l’assistance des Forces de défense rwandaises au M23.» une position de l’administration Biden salué par Kinshasa via le porte-parole du Gouvernement Patrick Muyaya.
le représentant des Etats Unis d’Amérique aux Nations Unies a fustigé le discours allant contre la Monusco, et il a appelé le gouvernement congolais à travailler avec la Monusco pour un retrait sans heurts. « La rhétorique anti-Monusco augmente le risque déjà important pour les soldats de la paix. Nous sommes donc préoccupés par les appels à son retrait immédiat et exhortons la RDC à œuvrer avec la Monusco pour un retrait progressif, responsable et conditionnel guidé par les repères du plan de transition conjoint. Personne ne prétendrait que la Monusco devrait rester en RDC pour toujours. Mais il sert un objectif important qui correspond aux intérêts de toute la région des Grands Lacs : protéger les civils, perturber les réseaux illicites et aider à stabiliser la gouvernance et les institutions de sécurité, » dit-il.
La RDC a souscrit à plusieurs processus de paix, en bilatérale et en multilatérale dans la sous région Est-africaine principalement. Ainsi, Washington a appelé la force régionale de l’Afrique de l’Est et les États qui interviennent en bilatérale dans l’Est de la RDC à ne pas aggraver la situation sécuritaire dans cette partie du pays et à respecter certains principes notamment celui des droits de l’homme dans les opérations sur terrain. Les États-unis ont rappelé qu’ils encouragent le processus démocratique avec les financements du processus électoral qui a atteint un peu plus de 23 millions de dollars.
Emille Kayomba