La COP27 plaçant l’Afrique au cœur du débat, sera consacrée sur la défense du climat et de l’environnement. Ses assises auront lieu dans deux mois en Égypte dans sa zone balnéaire de Sharmelsher. Le continent africain dispose d’un atout mondial majeur car il regorge en son sein le premier capteur net de carbone de la planète qui est le bassin du Congo et se dresse en rempart naturel contre le réchauffement climatique, une aubaine pour les grandes puissances industrialisées. Au nombre des sujets prévus, l’épineuse question du financement d’aider à la transition écologique des pays en voie de développement en majorité africains sera minutieusement suivi par les dirigeants africains.
Mais avant la tenue effective de ce sommet de haute facture mondiale sur la lutte contre les impacts de la dégradation climatique et environnementale, l’on assiste déjà à une Afrique divisée pourtant, plus faible émetteur de gaz à effet de serre évalué à seulement 4% tout en étant la plus vulnérable aux conséquences climatiques.
Tout de même, si les Chefs d’État africains sont tous unanimes, les pays africains doivent rapidement empocher la bonne part du chèque de 100 milliards USD leurs destiné par les pays pollueurs membres de G20 pour résoudre un problème pour lequel ils ne sont en rien responsables, sur le continent, chaque pays monte unilatéralement sa stratégie au détriment d’une stratégie commune.
Afin de maximiser toutes les chances de son côté et attirer la sympathie de grandes puissances, plusieurs Chefs d’État se sont engagés dans une opération séduction en distance.
Prince Nitho