Le ministère de la Santé par l’Institut National de Santé Publique (INSP), alerte sur la montée des cas testés positifs à la COVID-19 dans les pays qui partagent des flux migratoires avec la République démocratique du Congo. L’INSP a fait cette annonce dans un communiqué de presse, signalant aussi que cette situation représente une menace réelle pour Kinshasa tout en appelant au calme et à la vigilance.
L’Organisation mondiale de la santé a, en effet, signalé plusieurs cas testés positifs parmi les pèlerins revenant du récent HAJJ à la Mecque. Ainsi, « Le Centre des Opérations d’Urgences de Santé Publique (COUSP), structure spécialisée de l’INSP pour la gestion des situations d’urgence est à pied d’œuvre pour approfondir les investigations au sujet de la situation particulière de la RDC et le niveau de la menace. En effet, certains citoyens congolais et certains expatriés vivant en RDC ont fait ce déplacement », lit-on dans ce communiqué.
Au regard de cette situation, l’INSP recommande « le port de masque en public; le lavage régulier des mains à l’eau et au savon; la distanciation sociale; limiter les rassemblements; se couvrir la bouche et le nez en cas de toux ou éternuement; l’orientation immédiate vers le centre de santé le plus proche en cas de symptômes; se faire vacciner surtout pour le personnel soignant, les personnes âgées de plus de 55 ans et celles avec comorbidités » indique en outre ce communiqué.
Tout en appelant les professionnels de santé à prendre des mesures des préventions, l’INSP recommande à la Direction de Surveillance Épidémiologique (DSE), au Programme National d’Hygiène aux Frontières (PNHF) et les Services de Quarantaine Animale et Humaine (SQAH) de procéder à l’évaluation rapide des risques aux points d’entrée et points de contrôle et de renforcer la surveillance des voyageurs et marchandises aux points d’entrée.
Emilie Kayomba