Pendant que les forces politiques de l’Union sacrée pour la Nation sont en branle dans les créations des plateformes à la veille des grandes tractations en vue de la formation d’un nouveau Gouvernement, le Secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) dit de ne trouver aucun inconvénient. Il l’a affirmé après avoir rencontré le premier ministre Sama Lukonde ce mercredi 24 janvier. Leurs échanges ont aussi tourné autour de l’avenir de l’Union Sacrée, en leur qualité de membres du présidium.

Le SG Kabuya trouve normal la création de la plateforme « Pacte pour un Congo retrouvé » (PCR) mise en place par certains leaders politiques soutenant le président de la République notamment Vital Kamerhe, Jean Lucien Busa, Julien Paluku et autres. Une structure politique qui a été lancée le mardi 23 janvier dernier à Kinshasa. Devant la presse à l’issue de leur échanges, Augustin Kabuya a déclaré que la création de plateformes par les membres de l’Union sacrée n’est pas un sujet à dramatiser. « L’initiateur de l’Union sacrée c’est le Chef de l’Etat. Nous travaillons parceque le Chef de l’Etat veut que nous soyons là. L’Union sacrée n’est pas une initiative de quelqu’un, elle n’est pas l’initiative d’un membre du Présidium. Mais, je demande aux uns et aux autres de ne plus beaucoup dramatiser. Depuis hier, j’ai rencontré les membres du Présidium, ils sont tous sereins pour accompagner le Chef de l’Etat ».

Pour le responsable du parti présidentiel, les membres du Présidium de l’Union Sacrée peuvent se réunir, se concerter, et il est d’accord avec ça. « Qu’on ne puisse pas en faire un problème pour nous diviser. Je voudrais parler avec tout un chacun, connaître sa position. C’est ce que je viens de faire avec le Premier Ministre. Nous avons échangé autour de cette question. En ce qui me concerne, je pense que ce n’est pas un grand dossier qui peut créer des souspissions ou des divisions parmi nous » a-t-il ajouté.
Au regard du nombre important de sièges gagnés par les partis et regroupements politiques de l’Union Sacrée pour la Nation, un peu plus de 500, les discussions pour la répartition des portefeuilles au prochain gouvernement s’annoncent serrées.
Emille Kayomba