Le débat sur la proposition de la loi électorale a été relancé ce jeudi 12 mai 2022 à l’Assemblée nationale comme annoncé par le bureau. Au cours de la plénière, le G13, le groupe de députés qui a initié ladite cette proposition de loi a claqué la porte, suite au fait que la parole a été privée à chacun des membres.
Pour le député national Jacques N’djoli qui fait partie de ce groupe, leur décision est prise suite au refus du bureau de l’assemblée nationale de pouvoir leur accorder la parole. « Nous, nous avons sollicité un débat mais apparemment, il y a pas de débat. Il s’agit tout simplement des positions des groupes parlementaires et que nous n’avons pas l’opportunité de rencontrer », a déclaré le député Jacques Djoli.
Il s’est en outre exprimé en disant que « la loi était déclarée recevable. Elle doit aller en commission pour débat. Si par consensus, nous voulons avoir un cadre intermédiaire informel, ça doit être un cadre informel de discussions. Les options se lèvent en discutant. Si on ne discute pas, comment on peut lever les options ».
Le G13 pense que la décision de l’Assemblée nationale vise à faire valider les options qui seraient prises en coulisse par l’Union sacrée de la nation. Il accuse le bureau de l’Assemblée nationale d’élaguer de la loi les dispositions sur la traçabilité des résultats et aussi la publication des résultats bureau par bureau.
Après que le G13 ait quitté la salle, la séance plénière a poursuivi son bonhomme de chemin avec les députés restants.
Emilie Kayomba