Une avancée diplomatique majeure a été enregistrée ce mardi à Doha, où les représentants de la République démocratique du Congo (RDC), du Rwanda, du Qatar, des États-Unis, de la France et du Togo se sont réunis pour affirmer, dans une déclaration conjointe, leur engagement en faveur d’une paix durable dans la région des Grands Lacs, en particulier dans l’est de la RDC.

Cette Déclaration de Doha souligne le soutien collectif aux efforts de dialogue actuellement en cours entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23/AFC. Les signataires appellent à un cessez-le-feu immédiat, à la mise en place de couloirs humanitaires sûrs et à la protection des civils, lourdement affectés par les violences récurrentes dans les provinces de l’Est.
Les participants insistent également sur l’importance d’un règlement politique global, appelant les parties prenantes à s’attaquer aux causes profondes de l’instabilité : conflits identitaires, exploitation illégale des ressources, déplacements de populations et fragilité des institutions locales.
Ce processus s’inscrit dans la continuité des initiatives de Nairobi, Luanda et désormais Doha, avec pour objectif la consolidation d’une paix durable, sous l’égide de partenaires régionaux et internationaux engagés.

La Déclaration de Doha marque une étape décisive vers un règlement pacifique de la crise et traduit une volonté partagée d’en finir avec les cycles de violence qui minent la région depuis des décennies.
Junior Kulele