La question du remplacement du juge de la Cour Constitutionnelle Polycarpe Mongulu décédé il y a peu par les deux chambres du parlement suscité des tensions au Parlement alors que le président de la République avait adressé une correspondance pour la convocation d’un Congrès pour se faire la semaine du 16 mai, ce qui n’est pas encore le cas.
La Cour constitutionnelle est traditionnellement composée de 9 membres en raison de 3 juges qui viennent précisément de la présidence de la République, 3 du corps des magistrats et les trois restants viennent du Parlement. A en croire aux informations de la chambre haute du Parlement, le juge décédé était de son quota. Il est logique que son remplaçant vienne de la même chambre. C’est pour ce faire que cette chambre a désigné vendredi 20 mai Louis Mbonga Magalu comme son candidat.
Par contre, l’Assemblée nationale a aussi son candidat, selon le compte rendu de la réunion des députés nationaux membres du Regroupement des parlementaires du grand Équateur, (REPEG), rencontre convoquée par le bureau de l’Assemblée nationale, Mondole Esso Libanza Léon a été entériné comme candidat à la Haute Cour choisi par le caucus des députés nationaux et sénateurs de la Mongala, province d’origine du juge qu’il faille remplacer.
A ce stade, Il y a deux candidats pour le compte du parlement pour un seul poste de juge à pourvoir à la Cour Constitutionnelle, Louis Mbonga et Leon Mondole. C’est ce qui expliquerait le report du congrès prévu pour ce lundi 23 mai en vu de la désignation officielle de celui qui va remplacer le Juge Mongulu Polycarpe.
A lire les faits, il s’avère que l’impulsion vient des bureaux de deux chambres du Parlement, peut-on dire que ces deux institutions se rentreraient dedans? Ce qui peut taire ce malentendu, c’est une nouvelle manche de négociation.
Émille Kayomba