La Commission électorale nationale indépendante (CENI) vient d’apporter plus d’assurances sur la tenue des élections dans le délai requis, face aux doutes émis par le cardinal Fridolin Ambongo devant les jeunes catholiques ce dimanche dernier, ne croyant pas à ce que les scrutins aient lieu le 20 décembre prochain selon le calendrier électoral, mais aussi dans des bonnes conditions. En effet, dans un communiqué de presse rendu public ce mardi, la centrale électorale a rappelé qu’elle s’est « résolument engagée à organiser des élections crédibles, inclusives, apaisées et transparentes conformément aux lois du pays, et cela, malgré les innombrables écueils et défis auxquels elle fait face depuis la mise en place de l’actuelle équipe dirigeante en octobre-novembre 2021, avec 28 mois de retard, » lit-on.
Ainsi, la CENI a jugé la déclaration du cardinal Fridolin Ambongo Besungu « inopportune, incendiaire et non constructive. Elle la considère comme un procès d’intention qui est de nature à démobiliser toutes les parties prenantes engagées dans le processus électoral qui amorce son dernier virage; saboter tous les efforts entrepris par la CENI pour tenir les échéances électorales dans les délais constitutionnels; semer la division et la confusion processus électoral. »
En sus, la centrale électorale estime que ces propos du chef religieux est de nature à préparer le lit de la contestation mais aussi risquent de mettre à mal la relation de confiance qu’il y a entre elle et la Mission d’observation CENCO-ECC qui avait accepté de travailler avec elle.
Emille Kayomba