La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) vient de donner quelques chiffres marquant l’évolution du processus électoral en cours, tout en rappelant aussi les difficultés et quelques dates importantes à court terme pour ce 4e cycle en cours, dans un point d’information qu’elle a fait sur l’avancement des préparatifs de ces scrutins.
Alors que 49 273 109 électeurs étaient attendus par la CENI, c’est enfin 47 862 561 qui se sont fait enrôler, soit 97,14 %. Les femmes représentent 51,17 % d’enrôlés et les hommes 48,83. Les congolais de l’étranger enrôlés vivant aux Canada, USA, France, Belgique et Afrique du Sud sont au nombre de 12, 034. Des chiffres qui seront confirmés après l’audit du fichier électoral. Dans les territoires de Kwamouth en province de Mai-ndombe, les Territoires de Masisi et Rutshuru au Nord-Kivu ainsi qu’une partie de la commune de Maluku à Kinshasa, l’enrôlement n’a pas eu lieu suite à la situation sécuritaire.
A en croire le rapporteur de la CENI, Patricia Nseya Mulela, qui a fait cette mise au point, l’enrôlement des électeurs dans ces coins de la République précités est tributaire de l’amélioration de la situation sécuritaire qui présentement délétère. Dans le cadre de ce processus électoral, il y a quelques dates qui sont importantes à retenir. « Du 15 mai au 20 mai 2023 : audit externe du fichier électoral ; Le 21 mai 2023 : publication des statistiques des électeurs par circonscription électorale ; Du 16 mai au 22 mai 2023 : préparation du projet de loi sur la répartition des sièges par la CENI via le Gouvernement et dépôt à l’Assemblée nationale ; Du 23 mai au 1er juin 2023 : adoption de la loi sur la répartition des sièges par le Parlement ; Du 1 er au 15 juin 2023 : promulgation de la Loi sur la répartition des sièges ; Le 25 juin 2023 : convocation de l’électorat pour la députation nationale, » annonce la CENI via son rapporteur.
Pour la centrale Électorale, le train des élections est déjà en marche, la date du 20 décembre 2023 pour la tenue des élections présidentielle, législatives et provinciales est tout aussi maintenue.
Emille Kayomba