Après le recrutement de cinq experts par avis d’appel à candidature, dont 3 congolais et 2 étrangers composés d’un malawite et une sud-africaine pour la mission de l’audit du fichier électoral à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), l’heure était au travail. Ce travail qui a été réalisé du 15 au 20 mai dernier, ses résultats ont été rendus publics ce lundi 22 mai. Ainsi, la mission d’audit juge le fichier électoral de la CENI fiable. Selon les conclusions de ce travail d’audit du fichier électoral en prévision des élections de décembre 2023, sur les 47299 364 personnes enrôlées par la CENI, 3344183 enrôlés, soit 7, 07% ont été radiés du fichier électoral.
A ce stade, 43.9.55.181, est là, le nombre des congolais enrôlés sur l’étendue du territoire national et les 5 pays pilotes où les congolais de l’étranger ont droit de voter notamment la France, la Belgique, l3s USA, le Canada et l’Afrique du Sud. Dans les personnes enrôlées mises de côté, il y a 2.235.798 doublons et 976.506 mineurs. Ce rapport indique également que 140.239 personnes ont été radiés pour fautes des photos et 1559 exclus (données test).
Cette mission d’audit externe composée de cinq experts électoraux a, par cette occasion, formulé des recommandations à la Centrale Électoral. Elle lui a invité entre autres de renforcer sa communication, la confiance du public et surtout de procéder à la formation de son personnel et d’intégrer un dispositif de géolocalisation sur les kits électoraux. Rappelons également que ces chiffres ne tiennent pas comptes des congolais vivant dans les territoires de Masisi et Rutshuru dans la province du Nord-Kivu, le territoire de Kwamouth dans la province du Mai-Ndombe et une partie de la commune de Maluku dans la ville de Kinshasa.
L’enrôlement des électeurs de ces coins du pays est tributaire à l’amélioration des conditions sécuritaires, selon la CENI. Ainsi, les prochaines étapes du processus électoral seront constituées du vote de la loi sur la répartition des sièges, qui est déjà adoptée à la CENI, mais aussi de la convocation de l’électorat se traduisant par le dépôt des candidatures, pour les députés nationaux, prévu pour le 25 juin.
Emille Kayomba