Alors que les Chefs d’Etat et de gouvernement se réunissent à Addis-Abeba capitale de l’Éthiopie en marge de la 37e édition du sommet de l’Union Africaine, un mini sommet se tient ce vendredi, et aura comme objet principal la situation sécuritaire dans la partie Orientale de la République démocratique du Congo. Ce sommet va se tenir dans un contexte d’intensification des combats dans le Nord-Kivu entre les FARDC et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda. Des affrontements qui ont coûté la vie à deux militaires sud-africains de la Mission de la SADC ce mercredi 14 février après un bombardement de ce groupe armé que Kinshasa qualifié de terroriste qui a ciblé leur camp.

Le Président congolais Félix Tshisekedi qui est déjà sur place est invité à prendre part à cette rencontre de haut niveau en mini-sommet convoquée par le président Angolais Joao Lourenço, Médiateur designé dans les différends entre Kinshasa et Kigali. Elle poursuit 4 principaux objectifs. « le retour à un dialogue constructif et réconciliateur entre la RDC et le Rwanda ; la cessation immédiate des hostilités ; le retrait immédiat du M23 des zones occupées et le lancement du processus de cantonnement du M23 ainsi que la mise en oeuvre du PDDR-CS », apprend-on d’une dépêche de la présidence de la République.
La même source renseigne que ce mini-sommet devrait connaître la participation de la Tanzanie, du Sud Soudan, du Rwanda, du Kenya , de l’Ouganda, de l’Afrique du Sud, du Burundi, du Malawi et de la Guinée Équatoriale. C’est une occasion supplémentaire pour le président Tshisekedi de continuer à plaider en faveur de la paix dans l’Est du pays, où la situation sécuritaire donne lieu à des soucis humanitaires important.
Emille Kayomba