Les griefs retenus contre eux par leur hiérarchie pèsent assez lourd au point de leur valoir une convocation d’urgence émanant de Kinshasa. Il s’agit à cet effet, de quelques directeurs provinciaux (Proved) et Directeurs provinciaux du Service de contrôle et de la paie des enseignants (Diprosec). Il leurs est reproché ce que le Ministre de l’Enseignement Secondaire, Primaire et Technique qualifie des »antivaleurs ». Parmi les provinces éducationnelles EPST concernées par cette affaire lourde de conséquences, l’on retrouve les provinces de Lomami 2, du Haut-Katanga 2, de la Mongala 1 et Mongala 2.
D’après la correspondance du Ministre de l’EPST Tony Mwaba qui évoque les griefs à charge de ces responsables susmentionnés, l’on retient notamment, le prélèvement de 10% sur les frais de fonctionnement des écoles, le monnayage des commissions d’affection et les épreuves d’études primaires édition 2022, l’agression et l’intimidation des intervenants à l’examen d’État et plus grave encore, la mécanisation des enseignants fictifs.
Certains parmi eux ont franchi le rubicon jusqu’en scanner le spécimen de la signature de la Secrétaire générale a.i à l’EPST, maintenant les écoles fictives et détournant ou ponctionnant les salaires des enseignants et des frais de fonctionnement poursuit la même source.
Pendant ce temps, une seule question reste pendante sur toutes les lèvres à savoir, quelles issues seront-elles réservées à ces Proved et Diprosec à la lumière des textes légaux qui régissent les agents et fonctionnaires de carrière de l’État dans le cas d’espèce.
Prince Nitho Jr.