Bien que les travaux en commission paritaire entre le Gouvernement et le banc-syndical de l’ESU soient lancés depuis le vendredi 25 mars dernier, le Réseau des associations des professeurs des universités et instituts supérieurs du Congo (RAPUCO) confirme, en ce qui le concerne, la poursuite de la grève.
Dans un communiqué rendu public dimanche le 27 mars 2022 dont une copie est parvenue à la rédaction de B-onetv.cd, le RAPUCO avance que contrairement à ce qui se dit dans les médias, il n’était pas question pour le jour de l’ouverture des travaux en commission paritaire, de la levée de la grève. « Subsidiairement au lancement officiel des travaux en commission, il n’a été question ni de la suspension, ni de la levée de la grève sèche et générale déclanchée le lundi 5 janvier 2022» a indiqué le communiqué.
Dans cet ordre d’idées, les professeurs des universités et instituts supérieurs disent poursuivre leur mouvement de grève jusqu’à ce que leurs aspirations soient prises en compte par le Gouvernement de la République. «Dans le souci de nous assurer de la concrétisation, dans les meilleurs delais, des aspirations des professeurs de la RDC, le RAPUCO confirme les Termes de son communiqué du 23 mars 2022, jusqu’à l’aboutissement desdits travaux.» l’on peut lire dans ce communiqué.
Rappelons que le RAPUCO, ainsi que tout le banc syndical de l’ESU ont signé un protocole d’accord avec le Gouvernement ouvrant la voie à des travaux en commission paritaire pour vider les questions liées aux revendications sociales du personnel de l’ESU. Depuis le 14 février courant, date de la signature dudit protocole, les travaux en commission n’ont été convoqués alors qu’il était prévu d’être le cas trois jours après la signature. D’où le durcissement de la grève le 23 mars, après un moment de suspension annoncé et non appliqué du 02 mars.
Après leurs lancement, les travaux en commission paritaire se poursuivent a Bibwa, selon le calendrier présenté par le ministre de l’enseignement supérieur et universitaire Mohindo Nzangi le 25 mars dans la salle rouge de l’hôtel du Gouvernement.
Visiblement, la reprise des activités académiques est réellement subordonnée à l’issue de ces travaux. Il en va de même pour le sort de l’année académique 2021-2022.
Émille Kayomba