Au cours de la 13ème Assemblée Générale Extraordinaire de la CAF, tenue le vendredi 26 novembre 2021 au Caire en Egypte, l’instance faitière du football mondial et africain se sont mis d’accord pour dévélopper l’arbitrage en Afrique. Un protocole d’accord a été signé entre les deux organes, en vue de booster ce secteur important du football.
Cet acte marquera certainement le début d’une nouvelle ère du dévéloppement de l’arbitrage professionnel en Afrique, tel que souligne le president Infantino qui a déclaré que : « L’arbitrage est un élément si important du football. Nous devons professionnaliser et élever le niveau de l’arbitrage en Afrique et nous assurer d’avoir des arbitres qui sont dans les meilleures conditions. Ce protocole d’accord historique n’est qu’un exemple de la façon dont la FIFA et la CAF peuvent travailler ensemble pour élever les normes des différents aspects du football sur ce grand continent. »
La mise enoeuvre de ce projet sera d’une importance capitale aussi pour l’arbitrage congolais qui a prouvé depuis des lustres son bas niveau. On note divers faits d’indélicatesse de la part des arbitres congolais en championnat local, dont le dernier en date est celui commis par les officiels de la rencontre entre Sanga balende et Maniema Union, qui du reste ont écopé des lourdes sanctions de la part de l’organisateur, la Ligue nationale de football (LINAFOOT).
Au niveau continental, l’on constate également les abus, des hommes en noirs, parfois non sanctionnés. Les cas les plus recents ont été constatés lors des matchs de la 5ème et 6ème journée des éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022. La rencontre RDC-BENIN et Ghana-Afrique du Sud sont des exemples flagrants du mauvais arbitrage africain, des penalties imaginaires, des décisions arbitrales qui impactent souvent sur le cours ou le résultat du match, avec comme conséquences, des contestations en contestations dans chaque matchs.
Au cours du mandat de l’ancien président de la CAF Ahmad Ahmad, plusieurs arbitres africains se sont vus interdit d’exercer ce métier pendant un moment bien précis, à cause de leurs mauvais comportemement au cours des rencontres, à l’instar du Zambien Gianni Sikazwe et du Gambien Papa Gassama, pour ne citer que ceux-là. Des arbitres estimés grands au niveau continental ont été sanctionnés dans le passé, actuellement aucune sanction n’est infligée aux recalcitrants.
Conscient de ces actes ignobles qui ne favorisent pas l’impartialité et l’épanouissement du métier d’arbitre, la FIFA et la CAF se sont mis d’accord pour dévélopper ce secteur en Afrique, à travers le « Start Project ». Une initiative qui vise à produire des arbitres de classe mondiale issus du continent africain et à contribuer au dévéloppement des arbitres dans les 54 associations membres de la CAF.
#The Chrisney