Une initiative proactive du gouvernement de la République Démocratique du Congo est mise en lumière pour répondre aux catastrophes naturelles et humanitaires qui menacent le pays. En prévision des fortes pluies annoncées, le Président Félix Tshisekedi a donné des instructions claires pour l’élaboration d’un Plan d’urgence de gestion des crises et des catastrophes dans un délai de 15 jours. Ce plan vise à renforcer la résilience du pays face aux aléas climatiques et aux crises humanitaires exacerbées par l’insécurité dans l’Est de la RDC.
Sous la coordination de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, le Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation et le ministre des Actions humanitaires ont été chargé de préparer une réponse efficace aux dégâts liés aux fortes pluies, comme les inondations et les glissements de terrain afin de répondre aux crises humanitaires dans l’Est, où les déplacements massifs de populations sont liés à l’insécurité causée par les activités des groupes armés tels que le M23.
Pour y arriver, il a été décider de renforcer des capacités des structures nationales, notamment la Caisse de Solidarité Nationale et de Gestion Humanitaire des Catastrophes (CSN-GHC). D’allouer des ressources financières et matérielles pour une réponse rapide parceque le pays fait face à des défis multiples notamment : Des catastrophes naturelles récurrentes causant des pertes humaines et matérielles importantes. Une crise humanitaire amplifiée par les conflits armés, notamment dans les provinces de l’Est, qui continuent de subir des violences liées à des groupes armés soutenus par des forces extérieures.
La mise en place de ce plan s’inscrit dans une démarche de prévention et de gestion proactive des catastrophes, afin de réduire les impacts des crises sur les populations. Ce type d’approche est essentiel dans un contexte où les changements climatiques aggravent la fréquence et la gravité des événements climatiques extrêmes.
En somme, cette initiative est un pas en avant vers une gestion plus structurée et anticipative des crises en RDC, tout en adressant les défis liés à l’insécurité persistante dans certaines régions du pays.
Emille Kayomba