Le Forum sur la paix intercommunautaire dans la province de la Tshopo s’est ouvert ce mardi 17 décembre 2024 à Kisangani, chef-lieu de la province. Cette rencontre d’envergure vise à renforcer la cohésion sociale dans une région marquée par des conflits intercommunautaires récurrents.Le Vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Jacquemain Shabani, a marqué son arrivée à Kisangani pour le lancement de ces travaux.
« Nous sommes là pour trois journées de travaux intenses du Forum de paix de la Tshopo, qui se concluront nécessairement par des résolutions constructives pour rétablir la cohésion et la paix. Cela permettra également au gouvernement provincial d’évoluer et de prendre des décisions en faveur du développement », a déclaré le VPM devant la presse à sa descente d’avion.
Ce forum, qui s’étendra sur trois jours, est le fruit d’une promesse du Président de la République, Félix Tshisekedi, faite à la population lors de sa dernière visite dans la province. Selon Jacquemain Shabani, il s’agit également d’une réponse concrète issue des discussions du Conseil des ministres, soulignant l’importance accordée à la stabilité et à la paix dans cette région stratégique. L’événement réunira les forces vives de la province de la Tshopo : autorités politiques, chefs traditionnels, société civile, jeunes et autres parties prenantes.
Ces assises visent non seulement à identifier les causes profondes des conflits intercommunautaires, mais aussi à proposer des solutions durables pour restaurer la paix. Les résolutions attendues permettront au gouverneur nouvellement élu de mieux orienter ses actions pour le développement socio-économique de la province. En réunissant les différentes composantes de la société, ce forum est perçu comme une opportunité unique de renforcer l’unité et la cohésion entre communautés.
Ce rendez-vous de la paix témoigne de la volonté du gouvernement Suminwa de mettre fin aux tensions intercommunautaires et de promouvoir un climat propice au développement dans la Tshopo.
Emille Kayomba