L’édition 2023 du Forum Global Gateway se tient le 25 et 26 octobre à Bruxelles. La délégation congolaise conduite par le premier ministre Sama Lukonde a déjà foulé le sol Belge. Cette rencontre internationale est une initiative européenne qui vise le développement des pays partenaires notamment ceux d’Afrique à travers la mobilisation du secteur privé pour accélérer les transitions que connait le monde notamment écologique que numérique. La République démocratique du Congo comme l’un des pays africains qui regorgent d’importante réserves des matières premières critiques qui entre dans la transition énergétique, a un message particulier à envoyer lors de ce forum de haut niveau, en vu d’attirer plus d’investissement. L’idéal c’est la transformation locale.
Mais déjà, un protocole d’accord doit être signé avec l’Union Européenne à cet occasion pour un partenariat dans la chaîne des valeurs. « Nous, la République démocratique du Congo, comme vous le savez, regorgeons pratiquement toutes les substances minérales qui interviennent dans la transition énergétique. Demain déjà, nous allons signer un protocole d’accord Union européenne et la République démocratique du Congo pour le partenariat sur la chaîne de valeur de tout ce que nous avons comme minerais. Nous voudrions appeler les investisseurs à nous accompagner dans l’exploration, car comme vous le savez, l’exploration est une condition sine qua none à l’accès aux minerais, » a dit la ministre des Mines Antoinette Nsamba qui fait partie de cette délégation ensemble avec d’autre membres du gouvernement.
La stratégie Global Gateway prévoit de mobiliser 300 milliards d’euros d’ici à 2027 pour soutenir le financement d’infrastructures soutenables et de qualité, dans le respect des normes sociales et environnementales les plus élevées, conformément aux valeurs et aux normes de l’UE. Comme annoncé lors du Sommet UE-Union Africaine de février 2022, l’Afrique bénéficiera de la moitié des financements engagés, soit 150 milliards d’euros. La stratégie porte également un intérêt particulier aux Balkans occidentaux et à l’Ukraine ainsi qu’à l’Asie, à l’Amérique latine et aux Caraïbes. La stratégie concernant 5 secteur à savoir : le numérique, l’énergie, le transport, la santé et l’éducation.
Emille Kayomba