La République Démocratique du Congo a commémoré le 2 août 2024 pour la deuxième année consécutive, le génocide de ses filles et fils tombés lors de la 1e et la 2e guerre du Congo, depuis les années 90 jusqu’à présent. La ville de Kisangani a accueilli les autorités gouvernementales, de la plus haute fonction et consort pour une messe de souvenirs aux côtés des victimes et de leurs familles en quête des réponses aux drames qui ont décimé successivement leurs proches.

Félix TSHISEKEDI qui est en déplacement dans la capitale belge pour un contrôle médical de routine, s’est fait représenter par la 1ère Ministre Judith SUMINWA. Des discours de consolation il y en a eu, et même le réconfort à tout un peuple pour résister face aux menaces des ennemies du Congo, ont ponctué les temps forts de la célébration.
Le 2 août qui rappelle le début de la 2e guerre initiée en 1998 par le Rwanda, est une journée qui reste désormais écrite en lettres d’or pour les générations futures. La cible de cette nouvelle agression après celle de 1996 menée par Mzée Laurent désiré KABILA, était Kinshasa en passant par le KIVU et la Grande Orientale. Des congolais qui se sont alliés aux voisins ont facilité un affrontement des armées rwandaise et ougandaise sur le sol de Kisangani, appelé « guerre de 6 jours », occasionnant environ 1000 morts. Du 5 au 10 juin 2000, la capitale boyomaise a connu un bain de sang comme jamais auparavant, entrainant des blessures et des destructions massives, que seul l’Ouganda a reconnu après une condamnation prononcée par la justice internationale.

C’est à partir de ce moment que s’est développé en même temps la valse des groupes armés, d’origine locale et d’ailleurs avec des encrages étrangers. La plupart se sont constitué en boucliers de protection des intérêts économiques des milieux industriels qui pillent à travers eux des ressources naturelles, principalement les minerais dits de sang. Des tueurs sans froid, et égorgeurs armés par des forces obscures étrangères qui transitent par le Rwanda, l’Ouganda et quelques fois le Burundi, sèment la désolation parfois au nom des supposées organisations terroristes internationales, dont cependant, l’occident qui les traque, n’ose se mobiliser comme ailleurs.
Depuis, une routine de voir des congolais tués s’est installée, par balles, à coup de machette, d’autres brulés ou brûlés vifs, dans un carnage que le monde n’a jamais connu, mais orchestré en plein jour au vu et au su de tout le monde. Et les chiffres pour compter le nombre de victimes sont inimaginables : plus ou moins dix millions de morts, c’en est de trop. C’est une guerre des terres, des minerais et les autres richesses que regorges le sol et le sous-sol du Kivu.
Avec la bénédiction des milieux occidentaux, des ’’frères africains’’ exécutent naïvement et sans froid un plan des impérialistes avides. Ceux qui appuient cette entreprise du sang se recrutent aussi parmi les nationaux, dont plusieurs se retrouvent sur le banc des accusés, en attendant la condamnation à mort ressuscité dernièrement par le Gouvernement congolais. Corneille NAANGA et consorts comptent parmi les premiers compatriotes rebelles à s’infliger cette sentence, au nom du patriotisme et la préservation de la mère patrie que tout congolais se doit de faire preuve.
Le génocide congolais instauré depuis l’année dernière par Félix TSHISEKEDI, augure le réveil du patriotisme congolais qui vise à restaurer la fierté du pays de Simon KIMBANGU, Patrice Emery LUMUMBA, Mzée Laurent Désiré KABILA et tous nos héros tombés pour la cause nationale. Cette noble cause consécutive à la survie de tout un peuple et de ses 2. 345. 000 Kilomètres carrés, sera désormais portée par les 100 millions des congolais déterminer à faire valoir les potentiels d’un géant au cœur des enjeux mondiaux.
La rédaction de b-onetv.cd