Le Président Félix Tshisekedi et la Première Dame Denise Nyakeru ont accueilli, ce mardi, au Palais présidentiel du Mont Ngaliema, 50 enfants déplacés en provenance des territoires en conflit du Nord-Kivu, notamment Rutshuru, Masisi et Nyiragongo. Ces jeunes, déplacés par la guerre contre le groupe rebelle M23, sont venus plaider pour un retour à la paix dans leurs communautés déchirées.
Un plaidoyer fort pour la paix
Durant leur séjour dans la capitale, ces enfants ont participé à des ateliers éducatifs organisés par le Fonds National des Réparations des Victimes de violences sexuelles liées aux conflits (FONAREV). Ces sessions avaient pour objectif de renforcer leur résilience face aux traumatismes vécus et de les préparer à exprimer leurs aspirations devant les dirigeants.
Lors de l’audience avec le couple présidentiel, les enfants ont remis un plaidoyer vibrant, adressé au Chef de l’État et à son gouvernement, au nom de tous les jeunes touchés par les conflits armés dans l’est de la République démocratique du Congo. Ils ont exprimé leur volonté de retourner dans leurs villages pour reconstruire un avenir prometteur, soulignant l’urgence de rétablir la paix et la sécurité dans leurs territoires.
Un geste de solidarité et d’espoir
Ému par leurs récits poignants, le Président Félix Tshisekedi a réitéré son engagement à restaurer la sécurité dans les provinces de l’Est. Il a également insisté sur les efforts déjà en cours pour neutraliser les groupes armés, notamment le M23, et garantir une paix durable. Pour marquer ce moment de solidarité, le Président et la Première Dame ont offert des cadeaux aux enfants. Ces présents, remis à l’approche des fêtes de fin d’année, symbolisent l’espoir d’un avenir meilleur pour ces jeunes victimes de la guerre.
Un appel à l’action
Cet événement intervient dans un contexte où le conflit persistant au Nord-Kivu continue de provoquer des déplacements massifs et de graves violations des droits humains. En accueillant ces enfants, le couple présidentiel espère sensibiliser davantage les institutions nationales et internationales à l’urgence d’agir pour mettre fin à cette crise humanitaire.
Les enfants retourneront bientôt dans leurs camps temporaires avec l’espoir que leurs voix auront été entendues. En attendant, ils incarnent un message puissant : celui d’une génération déterminée à réclamer la paix et la réconciliation dans une région trop longtemps marquée par la guerre. « La paix n’est pas seulement une responsabilité gouvernementale, mais un devoir collectif, » a conclu Félix Tshisekedi.
La rédaction de b-onetv.cd