La rareté du carburant dans les stations-service de Kinshasa découle de l’entrée en vigueur de la nouvelle fixation des prix des produits pétroliers par le gouvernement. Malgré la réduction de 13 % des prix du carburant dans la zone Ouest, cette baisse semble avoir engendré une pénurie. Les stations-service ferment plus tôt et limitent la quantité vendue aux clients, provoquant l’inquiétude des habitants de la capitale.
Les conducteurs, notamment les taxis et autres transporteurs, sont particulièrement affectés. Ils demandent au gouvernement congolais de trouver rapidement une solution pour stabiliser l’approvisionnement. Certains pointent du doigt une possible mésentente entre l’État et les compagnies pétrolières concernant les prix, et appellent à une collaboration pour résoudre la crise.
Le 3 octobre 2024, le Vice-premier ministre de l’Économie de la RDC a pris un arrêté fixant les nouveaux prix des produits pétroliers dans les zones d’approvisionnement Est et Ouest. Dans la zone Ouest, qui inclut la ville de Kinshasa, le prix de l’essence a baissé de 13 %, passant de 3 340 à 2 990,49 francs congolais par litre. Le prix du gasoil a également diminué de 13 %, passant de 3 435 à 2 979,73 francs congolais par litre. Cette mesure visait à soulager la population, mais la rareté du carburant dans les stations-service depuis cette baisse complique la situation et suscite des inquiétudes parmi les Kinois.
L’objectif initial de la baisse des prix était de soulager les consommateurs et de réduire le coût de la vie. Cependant, la rareté actuelle du carburant pourrait, si elle persiste, entraîner une hausse des coûts de transport et des biens, allant à l’encontre des attentes initiales.
Emille Kayomba