Plusieurs chantiers d’infrastructures à Kinshasa ont vu ce jeudi 19 janvier le Premier Ministre Sama Lukonde les visiter. Surtout ceux des routes menacées par des têtes d’érosions qui sont en pleine réhabilitation. Il était accompagné de quelques membres du gouvernement notamment le Ministre d’Etat en charge des ITP qui est l’autorité de tutelle.

Selon la cellule de communication de la Primature, « Concernant les sites érosifs, Jean-Michel Sama Lukonde s’est rendu notamment sur la Route nationale numéro 1 à Matadi Kibala, sur l’arrêt en vrac, où une tête d’érosion avait coupé en deux cette route de grand trafic entre Kinshasa et Kongo-Central. Où les travaux exécutés par l’entreprise SIC, sous la supervision du ministère des ITPR et sous le contrôle de l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT), évoluent très bien, car le trafic a déjà repris et tout est mis en œuvre pour que les travaux soient complétements finis, » peut-on lire.

La même source a poursuivi que le chef du gouvernement s’est rendu ensuite sur la route Zamba Télécom, devenue praticable grâce aux travaux des remblaiement, le site de Kindele dont les travaux sont exécutés par la société chinoise SZTC et les sites de l’avenue Komorico et la place de la gare centrale.

A l’issue de cette tournée des chantiers des Grands travaux, Sama Lukonde a indiqué que lui et sa délégation se sont rendus « sur place, pour voir comment est- ce que ces travaux ont évolué surtout qu’ils avaient fait l’objet de l’attention de son Excellence Monsieur le Président de la République qui s’était aussi rendu sur le site. Nous avons voulu aussi couvrir le volet humanitaire parceque nous avons une grosse crise du fait non seulement des pertes en vies humaines mais aussi des pertes des biens des personnes. Et donc avec le Ministre des affaires sociales, nous y avons été aussi pour se pencher, » a-t-il fait savoir.

Cette visite intervient un peu plus d’un mois après les pluies du 12 au 13 décembre dernier qui se sont abattues sur la ville de Kinshasa causant des graves pertes en vie humaine et d’énormes dégâts matériels. D’où, la nécessité, reconnue par le Premier Ministre, de la sensibilisation de la population, pour qu’elle n’arrive pas à construire sur des espaces jugés non édificandis.
Emille Kayomba