L’année 2010, Innoss’B est une star. Aujourd’hui, ses singles Yo pe et Olandi l’ont propulsé dans une autre dimension musicale avec des millions de vues, le plaçant parmi les plus grandes stars de la scène musicale congolaise et d’Afrique.
De son vrai nom, Innocent Balume, il est né à Goma, à Birere, en 1997. Musicien de talent, c’est à 13 ans qu’il est découvert lors d’un télécrochet à Kinshasa qui a bénéficié du parrainage de l’artiste américain d’origine sénégalaise Alioune Badara Thiam, mieux connu sous son nom de scène « Akon ».
Puis retourne à ses études en profitant, pour peaufiner ses talents de chanteur qui l’ont procuré du succès. Innoss’B était déjà une vedette à Goma, bien avant d’avoir gagné le concours, entouré de ses frères DJIZZO, Achile et Prince, tous des Balume, ils, encadrent leur petit sur le plan musical, arrangement et vidéo.
Les Gomatraciens se souviendront de l’engagement du gouverneur du Nord-Kivu d’alors, Julien Paluku Kahongya, qui s’était donné corps et âme pour la victoire d’Innocent à ce fameux concours, qui lancera véritablement la grande carrière du jeune talent de Goma.
Aujourd’hui, quoiqu’encore très jeunes, Innocent fait déjà partie du gotha de la musique congolaise à Kinshasa où il réside désormais, et poursuit allègrement son petit bonhomme de chemin. Il collabore avec Akon, Fally Ipupa, Lexxus Legal, Werrason, Mani Martin, X-maleya, Koffi Olomidé, X-maleya), Diamond Platinum, Fabregas…
À son âge, il est sûr qu’il connaîtra encore de palpitants épisodes de sa carrière musicale, avec déjà ses nombreux titres et tubes qu’il aligne, mais il est parmi les rares musiciens congolais qui ont un public aux Etats-Unis d’Amérique.
Altruiste comme il l’a prouvé lors de l’éruption volcanique du Nyiragongo à Goma en construisant des maisons pour des centaines de personnes, il possède des qualités de cœur qui en feront un grand demain.
Après s’être imposé à Kinshasa, il prouve à tous les jeunes qui veulent percer dans leurs domaines respectifs, que seul le travail est un secret, comme dans’’ le laboureur et ses enfants’’ de Jean De Lafontaine.
Pascal Hamici