Il devait avoir ce vendredi 26 mai 2023 un meeting du parti politique Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD) à Kenge, chef-lieu de la province de Kwango. Malheureusement, la police, sur instruction du gouvernement provincial, n’a pas permis que cette rencontre politique ait lieu suite à la décision de l’autorité polico-administrative. Selon un membre du gouvernement provincial, il était question d’épargner le Premier Ministre honoraire des risques sécuritaires notamment la menace du milice Mobondo, mais aussi de la colère des populations de cette partie du pays qui verraient en lui, celui qui a mal géré le grand projet du parc Agro-industriel de Bukanga Lonzo sur leur sol.

Alors que les participants à ce meeting politique, les membres du parti politique LGD, attendaient leur leader à l’entrée, après que la police leur refuse d’accéder à la salle pour cette activité, Matata Ponyo lui également s’est vu empêché de pénétrer la salle. Selon lui, il s’agit d’une dictature inimaginable. « La dictature aujourd’hui a étendu son territoire, jusque dans les églises. Même les réunions au sein des salles se trouvant dans les concessions religieuses sont frappées d’une dictature inimaginable. Donc c’est inacceptable nous ne sommes pas d’accord, » regrete-il devant la presse.

Ainsi, il a affirmé que le gouverneur de la province de Kwango lui a fait comprendre que c’est une instruction qu’il a reçue du Vice-premier Ministre en charge de l’intérieur, Sécurité et affaires coutumières Peter Kazadi. La dernière personne a connaître cet état de choses, c’est l’opposant Moïse Katumbi, président du parti Ensemble pour la République qui voulait se rendre dans la province du Kongo Central, mais l’entrée lui a été refusée par les force de police au niveau de Mitendi sur le RN1.
Emille Kayomba