Le Président de la République, affiche désormais sa détermination à réformer totalement les forces armées de la République. En effet, le constat concernant les résultats de l’État de siège dans les deux provinces précitées, frise le scandale.
Réforme de l’armée, certes, mais, selon des observateurs de la situation, il faut éviter de pérenniser des décisions inefficace, et associer toutes les populations concernées. Des séminaires sur l’éthique et la déontologie ne produiront aucun résultat probant, selon un analyste universitaire. Pour lui, l’armée et la police sont totalement gangrenées. Pour les réformer, il faut remettre en cause tout le système actuel, dans tous les domaines de la vie nationale. Il insiste sur la refondation de l’enseignement, de la justice, de l’implication des pouvoirs publics dans l’éducation des jeunes.
Il ne s’agit pas d’une question de mandat politique, ou d’une victoire électorale, c’est la société congolaise qui s’est effondrée à sa base. A l’en croire, c’est maintenant qu’il faille organiser une authentique conférence nationale souveraine, de laquelle sortira la nouvelle société congolaise.
Ce qui se passe en Ituri et au Nord-Kivu, ne seraient que des épiphénomène d’une société congolaise qui tourne en rond, avec la consécration généralisée de la corruption, du tribalisme, de la prostitution, du banditisme et de l’incivisme. Autrement dit, la société congolaise aujourd’hui, est ‘‘une société malade de la peste. »
Pascal Hamici