C’est ce soir que s’achève la 14e édition du festival international de danse Me Ya Be, après sept jours d’échanges artistiques intenses. Lancé le 22 avril lors d’un point de presse tenu au siège de la Compagnie de danse Jacques Bana Yanga, le festival s’est déroulé sous le thème : « Danse : écriture scénique et dialogue chorégraphique pour le développement ».

Durant une semaine, Kinshasa a vibré au rythme des spectacles venus de France, d’Italie, d’Espagne et de la République Démocratique du Congo, pays hôte. Un véritable carrefour culturel où se sont rencontrés traditions, techniques contemporaines et réflexions autour de l’avenir de la danse.
Parmi les figures marquantes de cette édition, le professeur espagnol Roberto Zico a animé un atelier remarqué. Il a exhorté les participants à puiser dans leurs racines personnelles pour donner davantage de profondeur à leurs créations chorégraphiques. Les jeunes talents congolais n’ont pas été en reste. À la Maison de France, leurs prestations ont ébloui le public, confirmant le dynamisme et la créativité de la scène locale.
« Je me bats pour la reconnaissance du métier de danseur, trop souvent marginalisé. Aujourd’hui, Me Ya Be c’est 143 compagnies de danse invitées et programmées depuis ses débuts. Et nous n’avons pas fini d’être ambitieux », a confié Jacques Bana Yanga, fondateur et promoteur du festival.
Alors que les lampions s’éteignent sur cette 14e édition, les danseurs et les amoureux du mouvement repartent inspirés, unis par cette même passion partagée : celle de la danse, force d’expression et moteur de développement. Bonne fête internationale de la danse, portée par l’énergie des traditions et l’élan de la création contemporaine.
Junior Nzeza