La Journée mondiale des enseignants, célébrée ce 5 octobre sous le thème « Valoriser les voix des enseignants vers un nouveau contrat social pour l’éducation », met en lumière la situation préoccupante des enseignants en RDC. Alors que ces derniers menacent d’entrer en grève dans les secteurs primaire et secondaire, la ministre d’État en charge de l’Éducation, par l’intermédiaire de son vice-ministre, a rappelé les efforts entrepris par le gouvernement pour améliorer leurs conditions de vie.
Elle a souligné la mise en œuvre des accords de Bibwa, qui ont permis d’augmenter le taux d’exécution des engagements du gouvernement à 70%, contre 29% il y a quelques mois. De plus, le paiement des arriérés de primes, l’amélioration des conditions salariales, ainsi que le recrutement de nouveaux enseignants, sont des mesures prises pour répondre aux attentes du personnel enseignant.
Raissa Malu a appelé les enseignants à la patience, en reconnaissant que les défis sont nombreux, tels que les bas salaires, la baisse du pouvoir d’achat et les conditions de travail précaires. Elle a cependant réaffirmé que les revendications des enseignants sont légitimes et connues du gouvernement.
Malgré ces efforts, la crise dans le secteur de l’enseignement en RDC reste préoccupante, certaines écoles n’étant pas en mesure de dispenser les cours malgré leur ouverture.
Emille Kayomba