En homme libre, Jean-Marc Kabund sera entendu de nouveau le 02 Août 2022 au parquet près la Cour de Cassation de Kinshasa. Il a bel et bien comparu ce jeudi 28 juillet devant les magistrats debout de cette juridiction, accompagné des membres de son parti politique Alliance pour le changement (ACh). L’ancien Premier vice-président de l’Assemblée nationale est rentré chez lui en homme libre après cette longue séance d’audition, alors que la prochaine audience est fixée pour le 02 août 2022. Il y a lieu de signaler que l’arrivée au Parquet près la Cour de Cassation de Jean Marc Kabund a Kabund a été assortie des scènes d’accrochage entre ses sympathisants et les éléments de la police dépêchés pour le maintien de l’ordre. Certains des sympathisants se sont vus même être arrêtés. L’ambiance était très mouvementée avec des chants soutenant l’homme de Kingabwa.
Trouvé sur place, le député provincial d’Ensemble pour la République Mike Mukebayi justifie sa présence du fait que son parti prône la démocratie. « Ma présence ici c’est pour porter notre soutien à Jean Marc Kabund, qui est en train de dire la vérité et j’appelle tout le peuple congolais, de s’aligner derrière Jean Marc Kabund » a-t-il déclaré.
Les avocats de l’ex Président a.i de l’UDPS se sont interdits de tout commentaire sur ce dossier qui du reste, est en cours d’instruction. Quelques uns d’entre eux ont déploré le fait que le procureur a limité le nombre d’avocats à accéder à la salle d’audience. Ce qui est pour lui innaceptable. Pour ce collectif, les faits commis à la charge de leur client Jean Marc Kabund ne sont pas établis par la loi, une des raisons pour lesquelles il est rentré en homme libre à son domicile.Il était question pour Jean-Marc Kabund de répondre au mandat de comparution lui adressé par le ministère public pour être entendu sur certains de ses propos tenus lors de son point de presse du 18 juillet courant, constituant selon la Cour des faits infractionnelles.
Il lui était reproché, à en croire le réquisitoire de cette juridiction pour autorisation de poursuite judiciaire émis à la chambre basse du parlement, d’offenser les institutions de la République notamment le président de la République d’un côté, et de l’autre, d’alarmer la population à travers son discours.
Emille Kayomba