C’est un lundi particulier, auquel les Kinois font face ce matin, le 05 juin 2023, dans la ville-province de Kinshasa Capitale de la République Démocratique du Congo. Pas des taxis ou taxis-bus, donc pas des transports en Commun, du moins ceux tenus par les privés. A la base, c’est un mouvement de grève décrété par les conducteurs des transports en commun, pour dénoncer les tracasseries dont ils sont victimes sur la route lors de l’exercice de leur travail.
Sur les boulevards et les toutes routes de Kinshasa, dès les petites heures de ce matin, que les véhicules des particuliers qui dominent mais aussi des bus Transco, la compagnie de l’Etat, qui sont même victimes des projectiles venant des grévistes qui bordent les grandes artères. Il y a également des Moto-taxis, qui eux, règnent en maître, en imposant des prix exorbitants aux passagers. Les Kinois battent le pavé depuis ce matin, en prenant d’assaut les grandes routes, se dirigeant en pieds vers leurs destinations, un jour comme le lundi où le besoin en transport est toujours en hausse, au regard du trafic intense qui s’y constate. Les arrêts bondés du monde, à l’image du Rond-point Ngaba, un grand carrefour constituant le point de départ de plusieurs ligne. L’autorité urbaine n’a encore pipé mot.
Il faut rappeler que c’est depuis la semaine passée que les conducteurs ont annoncé cette grève qui doit avoir lieu pendant 3 jours, lundi 05, mardi 06, et mercredi 07 juin 2023, pour exiger seule la présence des éléments de la Police routière et des agents de la Direction Générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participation (DGRA) soit remarquable sur la route. Ceci, pour dire non à plusieurs services de l’Etat qui se trouvent sur les routes de la ville de Kinshasa, créant ainsi des scènes de tracasseries.
Emille Kayomba