Dans le cadre du programme de l’Exécutif provincial de Kinshasa, intitulé « Ezo bonga« , le ministre provincial des infrastructures et travaux publics, Alain Tshilungu, a inspecté ce mercredi 18 septembre 2024 les travaux de voirie et de lutte anti-érosive au quartier Camp Luka, situé dans la commune de Kintambo. Les ouvrages inspectés comprennent des ponts, des routes et des collecteurs, inscrits dans un projet visant à désengorger le Camp Luka, initié par la ville.
Avant cette visite, le ministre Tshilungu s’était également rendu dans la commune de Mont-Ngafula, à la cité Maman Mobutu, pour la même raison. Son inspection a débuté sur le pont Lubudi, construit par l’entreprise Aron Sefu, avant qu’il n’échange avec la population locale, qu’il a sensibilisée à la gestion des infrastructures et à l’importance d’éviter les constructions anarchiques. Le ministre s’est ensuite rendu au pont Kyamvu, actuellement en construction dans le même quartier, où les travaux sont suspendus.
Les techniciens de l’entreprise ont fourni des explications, tandis que les habitants ont exprimé leurs inquiétudes. En réponse, le ministre a promis une reprise imminente des travaux. « Nous remercions le ministre Alain. En même temps, nous lui demandons de tout mettre en œuvre pour achever la construction de ce pont Kyamvu avant le retour effectif des pluies », a déclaré une femme d’une cinquantaine d’années.
Toujours dans le cadre de ses visites d’inspection, le ministre provincial Alain Tshilungu s’était rendu la semaine précédente à la cité Maman Mobutu, dans la commune de Mont-Ngafula, pour inspecter les chantiers routiers des avenues INSS, LOGEC et Fondations, ainsi que des collecteurs. Là aussi, les travaux sont à l’arrêt, suscitant la frustration de la population, apaisée par la présence du ministre, qui a promis la reprise des travaux.
« Je salue l’arrivée du ministre provincial des ITP à Maman Mobutu. Il est flexible, il est passé partout, il a vu, et il a maintenant le rapport. Il sait ce qui se passe à la cité Maman Mobutu », a déclaré une résidente de la cité. Actuellement, la ville de Kinshasa dispose d’un réseau routier de 4.000 km, dont seulement 1.006 km sont revêtus, avec 75 % de ces routes en mauvais état. L’objectif du gouvernement provincial, dans le cadre de son programme d’action, est de réhabiliter les 75 % de voirie défectueuse (environ 750 km) et de construire de nouvelles routes, dont 90 % seront en béton armé.
Emille Kayomba